Un cabinet de sophrologie ouvre ses portes à Cenon

De la passion à la création d’entreprise, il n’y a qu’un pas ! Ce n’est pas Nathalie Marchioni qui dira le contraire. A 33 ans, elle s’apprête à concrétiser le projet sur lequel elle travaille d’arrache-pied depuis près d’un an : l’ouverture d’un cabinet de sophrologie à Cenon. Nous l’avons suivie tout au long de son projet, elle revient avec nous sur son parcours.

Qu’est-ce qui vous a poussée vers cette voie ?

J’ai commencé mon activité professionnelle dans le domaine de l’optique en tant qu’opticienne diplômée dans une enseigne nationale pendant plus de dix ans. Cette expérience a été très enrichissante, j’ai beaucoup appris sur moi, sur les autres, sur le monde du travail, le travail en équipe, le contact avec les clients… Néanmoins, petit à petit, j’ai commencé, sans y prêter attention, à ressentir du stress qui a pris toute la place. Mon rythme au quotidien s’est accéléré, alors que mon sommeil se détériorait, jusqu’au jour où j’étais perdue et à bout de forces. J’ai dû arrêter de travailler pour prendre soin de moi. C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de la nécessité de ralentir, de revenir à moi, à l’essentiel. J’ai donc pratiqué et intégré la sophrologie dans mon quotidien, ce qui m’a permis de porter un regard nouveau et beaucoup plus bienveillant sur moi, mais aussi sur les autres et sur la vie en général. Portée par les bienfaits de cette méthode, j’ai choisi, suite à un bilan de compétences, d’en faire mon métier. Un métier désormais totalement dédié au bien-être de l’humain.

 

Comment avez-vous construit votre projet ?

Tout d’abord, je me suis formée à l’Institut de formation à la sophrologie et j’ai obtenu la certification RNCP reconnue par l’Etat. J’ai rapidement pris conscience qu’exercer en tant qu’indépendante était la solution qui me correspondait le plus. En effet, cela me permettait d’organiser plus souplement ma vie professionnelle. C’est pourquoi je me suis dirigée vers la création d’entreprise, et plus particulièrement le statut de micro-entrepreneur, afin de m’installer en cabinet en tant que sophrologue certifiée. Aujourd’hui, ce qui me tient à cœur, c’est de recevoir et d’accompagner dans le respect et l’empathie les personnes qui peuvent au cours de leur vie rencontrer des difficultés, que ce soit au niveau de leur vie professionnelle, personnelle, sociale ou intime et qui souhaitent transcender ces difficultés.

 

Que vous a apporté Hauts de Garonne Développement ?

Dès le début de mon projet, l’aide était pour moi indispensable car je ne connaissais pas du tout le monde de l’entrepreneuriat. Ce que j’ai apprécié, c’est le suivi personnalisé et efficace : ma conseillère a été à l’écoute, disponible, réactive, professionnelle… Bref, tout ce que l’on demande lorsque l’on débute, que l’on n’y connaît rien. J’ai eu les réponses à toutes mes questions, de façon claire et précise. J’ai dû apprendre de A à Z ce métier d’entrepreneure ! Plus récemment, j’ai obtenu grâce à l’accompagnement de Hauts de Garonne Développement une subvention du département (Rebond 33). Cette subvention prend en charge une partie de mes achats. C’est un coup de pouce non négligeable et j’en suis vraiment très reconnaissante. Ça me permet de démarrer dans de bonnes conditions, en toute confiance, et de proposer à mes premiers clients un confort qui est important pour moi.

 

Et maintenant, quelle est la suite pour vous ?

Maintenant, j’ai trouvé le cabinet que je vais partager avec une psychologue. Je compte m’installer et accueillir des gens à partir de septembre. Cela me laisse le temps de me faire connaître petit à petit et de lancer ma communication. Aujourd’hui, étrangement, je me sens sereine et confiante sur l’activité. Je me dis que les choses arrivent quand elles doivent arriver, je prends ce qui vient sur le moment et je vis dans le présent. Je suis heureuse d’avoir la possibilité de faire ce que j’aime, dans les meilleures conditions.

 

Et nous lui souhaitons pleine réussite dans son projet ! Rendez-vous à la rentrée pour l’ouverture du cabinet à Cenon, 72 rue Charles de Foucauld.

 

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