Focus métier : développeur.se web

Focus métier développeur.se web

Si nous avons tous et toutes entendu parler du métier de développeur.se web, force est de constater que peu d’entre nous savons réellement de quoi il s’agit, même si les stéréotypes que véhicule ce métier restent  forts.

Nos rencontres avec les centres de formation la Wild Code School, le Wagon Simplon.co et l’agence Mihivai m’ont permis d’avoir une vision bien plus claire et réaliste sur ce métier et ses débouchés.

La plus grande surprise dans ma découverte sur ce métier ?

C’est de prendre conscience que l’on peut se reconvertir vers ce métier sans être une tête en maths, et sans même le Bac en poche…

Puisque c’est un métier « en tension » (davantage d’offres d’emploi que de candidat.e.s qualifié.e.s), les formations proposées, s’adaptent, innovent et permettent à une variété de profils pourtant non identifiés comme « geek », de se reconvertir et de s’insérer rapidement.

 

En quoi consiste la mission d’un.e développeur.se Web ?

Le métier de développeur.se web consiste à créer, écrire, tester, documenter des sites Internet, des applications ou des logiciels.

Ces différentes tâches se réalisent grâce à un langage approprié « machine/humain » et en fonction du besoin du site du client. On peut comparer le langage de programmation à une langue vivante, plus on la pratique, plus on apprend et on la voit évoluer.

Mais en fonction de la situation, on utilisera un langage soutenu, ou alors un langage de la rue… Le langage de programmation fonctionne de même. On commence par apprendre des langages essentiels pour débuter (html, CSS…), puis d’autres, car tous ont leur fonction spécifique (l’un par exemple, permet de voir ce qui s’affiche sur l’écran, que ce soit esthétique, un autre permet de garder et gérer les informations, donc qui ne sont pas visibles pour l’utilisateur du site…).

Et comme pour les langues vivantes, quand vous en maîtrisez une, vous apprenez les autres très facilement ! Pourquoi ? Parce qu’elles fonctionnent toutes avec la même logique. Si dans une langue les phrases commencent toujours par une majuscule et se terminent par un point, dans une autre, ce début et cette fin s’identifient également, même si cela se manifeste avec un autre signe que la majuscule et le point.

Le.la développeur.se Web agit comme un.e traducteur.rice. En effet, une fois que les besoins du client du site sont compris, il.elle les traduit en processus, étape par étape.

Le.la développeur.se Web travaille en équipe, le plus souvent avec des clients, des chef.fe.s de projet et d’autres développeur.se.s.

Dans une journée, il.elle peut :

  • Identifier et corriger les problèmes découverts par les tests ou les commentaires des utilisateurs
  • Se tenir au courant des nouveautés technologiques et apprendre à les maîtriser
  • Créer des sites web en utilisant des langages de création ou de script
  • Convertir des supports écrits, graphiques, audio et vidéo
  • S’assurer que le site web répond à toutes les plateformes (ordinateur, tablette, smartphone)

Ce que ne fait pas un.e développeur.se :

  • Réparer un ordinateur ou une connexion Internet. Il n’est pas technicien de maintenance.
  • Concevoir les visuels ou les interfaces graphiques de sites Internet. Il n’est pas webdesigner.
  • Maintenir et animer des sites Internet. Il n’est pas webmaster.

Tiffany Vachez est devenue développeuse Web, après avoir été ouvrière en abattoir et employée de libre service, des emplois qui ne lui convenaient pas.

Quelle formation pour accéder à ce métier ?

Les formations qualifiantes en développeur.se Web sont multiples. Le site de CMaFormation   vous informera des formations de développeur.se Web financées par la Région Nouvelle Aquitaine. Ici, nous mettons donc l’accent sur celles des centres de formation que nous avons rencontrés. Les formations de la Wild Code School, le Wagon et Simplon.co  sont toutes de courte durée , en moyenne de 5 mois à 7 mois.

Elles sont intenses et se concentrent donc, sur les pratiques « cœur du métier ».

Aucune de ces formations n’exige de pré requis quant au niveau d’étude. Cela s’explique du fait que l’apprentissage de ce métier ne s’appuie pas sur des connaissances déjà validées dans des cursus scolaires initiaux traditionnels.

Ainsi la sélection à la formation se base sur la motivation du candidat.e, sa capacité à apprendre, à trouver des solutions, sa capacité à travailler en équipe, son état d’esprit. C’est pourquoi un test d’entrée, comprenant des exercices de logique, se basant sur celle de la programmation est proposé pour la Wild Code School et le Wagon.

La formation de la Wild Code School et celle du Wagon sont des formations payantes, dont le financement peut être pris en charge totalement ou partiellement en fonction de votre situation. La première forme des futur.e.s développeur.se.s Web salarié.e.s alors que l’autre axe plutôt son enseignement pour des futur.e.s développeur.se.s Web entrepreneur.e.s.

En revanche, la formation  de Simplon.co prépare au salariat et est totalement gratuite. En effet, elle est destinée à des demandeur.euse.s d’emploi de longue durée, éloigné.e.s de l’emploi…

Un autre point commun à ces 3 centres de formation, en plus de former à un métier, ils forment tous à apprendre. En effet, développeur.euse est un métier en constante évolution avec les pratiques et technologies en perpétuelle mutation. Les futur.e.s professionnel.le.s doivent se tenir informé.e.s des mutations des pratiques du métier.

Ces formations appliquent une pédagogie qui implique d’apprendre :

  • en pratiquant
  • en autonomie
  • en collaborant

De réels débouchés dans ce secteur d’activité

Ce métier représente aujourd’hui une niche d’emploi énorme (en France et à l’international). Ce sera encore plus le cas demain, puisque le numérique est déjà bien présent dans notre vie quotidienne (la santé, les loisirs, l’éducation, les services, la culture…). Le nombre de développeur.se.s web nécessaires pour le développement de tous les sites est donc considérable

Les femmes y sont peu présentes. Elles ne se forment pas à ces métiers techniques du numérique. En effet, les clichés restent forts. L’image du développeur est souvent associée à un homme accro aux jeux vidéo, sans qualité relationnelle, pour qui le travail d’équipe est plutôt une douleur !

Aussi comment se projeter sur ce métier en gardant cette image stéréotypée en tête ? Un conseil, oubliez-la, car cette image est fausse !! Depuis plusieurs années le travail de développeur.se Web n’est plus aussi cloisonné qu’auparavant. Le.la développeur.se Web doit savoir travailler en équipe et son savoir-être est aussi important que ses compétences techniques. Aussi, une femme en reconversion, a de très fortes chances d’une insertion rapide sur ce métier, comme aime à nous le rappeler les représentant.e.s de ces centres de formation. En effet, les employeurs ont bien saisi l’importance de la mixité de leurs équipes et désespèrent de ne pas avoir assez de candidates…

Une autre suggestion pour pouvoir se projeter sur ce métier ? Testez le Inscrivez vous à nos prochains ateliers de découverte des métiers du numérique !


Auteur :

Hauts de Garonne Développement
L’agence économique de la rive droite de Bordeaux

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