Se reconvertir dans le numérique, c’est possible !

Aujourd’hui, les métiers du numérique font partie de ces rares secteurs qui offrent plus de postes qu’il n’y a de candidats. Pourtant, ces métiers restent encore méconnus, d’autant plus pour les femmes, qui ne représentent que 15% des effectifs. Olivia Comelli fait partie de ces femmes qui ont sauté le pas de la reconversion vers le numérique. Elle revient avec nous sur son parcours.

Qu’est-ce qui vous a poussée à envisager cette voie ?

J’ai fait mes études à Nantes avant de partir en région parisienne, où j’ai travaillé 9 ans en service client. Quand je me suis installée à Bordeaux, je me suis dit : « je change de ville, je change de région, pourquoi ne pas changer de boulot ? », mais sans avoir d’idée précise en tête. C’est un peu par hasard que j’ai reçu une newsletter de Hauts de Garonne Développement m’informant qu’il y avait un atelier de découverte du code informatique, que c’était un métier peu féminisé et qui recrutait. J’ai donc été à l’atelier au mois de décembre 2018 et ça m’a beaucoup plu. Aujourd’hui, je suis engagée dans des démarches pour faire une formation un peu plus poussée et travailler dans ce domaine.

 

Pourquoi les métiers du numérique en particulier ?

J’avais envie de changer de métier, d’avoir du sens, d’aller vers quelque chose de plus créatif, et surtout dans un métier qui recrute. Je ne voyais pas l’intérêt d’aller dans un métier très sympa mais complètement bouché… C’est là que j’ai reçu cette newsletter et comme je suis quelqu’un de très curieux, je me suis dit que j’allais y aller sans a priori. C’était un métier que je ne connaissais pas, je ne savais pas du tout ce qu’était le code informatique donc j’y suis allée vraiment par hasard.

 

Que vous a apporté Hauts de Garonne Développement ?

La première chose, c’est l’initiation, qui a amorcé mon projet. Ensuite, c’est Hauts de Garonne Développement qui m’a recontactée pour me dire qu’il y avait une formation gratuite d’un mois et demi à destination des femmes (« Hackeuses » de l’organisme Simplon.co). Cette formation était sans prérequis, il n’y avait pas de connaissances particulières à avoir, donc j’ai postulé et j’ai été sélectionnée.

 

Avez-vous rencontré des difficultés dans vos démarches ?

Au niveau des financements, j’ai trouvé qu’il était difficile de savoir à quoi on avait droit. J’avais du mal à trouver le bon interlocuteur, j’étais un peu perdue. Après, je trouve aussi qu’il y a beaucoup d’informations mais qu’elles ne sont pas assez centralisées, on nous renvoie toujours sur plusieurs sites (Pôle Emploi, l’Emploi store, Aquitaine Cap Métiers, La bonne boîte…). Je trouve que c’est compliqué de s’y retrouver.

 

Que conseilleriez-vous à une femme qui souhaiterait se reconvertir vers ces métiers ?

Déjà, qu’il faut rester persévérante. Ce n’est pas facile du tout car des fois, on est ravie qu’il se passe quelque chose, on a eu un contact ou un stage, et puis la journée d’après, ça n’avance pas comme on voudrait, on n’a pas de retour… Donc il faut vraiment rester persévérante et ce n’est pas toujours évident. Il ne faut pas hésiter à aller frapper à toutes les portes, il y a plein d’autres choses au-delà de Pôle Emploi et il faut être très curieuse. Je conseille fortement d’être active sur Internet et sur les réseaux sociaux, de s’abonner à des newsletters, de suivre plusieurs sites ou plusieurs groupes, que ce soit sur Facebook ou Linkedin, pour se tenir au courant et avoir un maximum d’informations. Essayer aussi de sortir, de rencontrer d’autres personnes, de discuter avec différents intervenants, d’aller chercher les informations… Bref, être très active car c’est comme ça que l’on détecte une opportunité.

 

Et maintenant, quelle est la suite pour vous ?

Actuellement, je suis en train de rechercher une école en développement web à Bordeaux et je suis en attente de validation de mon projet de formation par Pôle Emploi. Si jamais j’obtiens ces financements et cette formation, j’aurai aussi besoin de faire un stage à la fin de la formation, donc je continue à « réseauter » pour trouver un stage qui débouchera ensuite sur un CDI.


Cette année, près de la moitié des participantes à nos sessions d’initiation au code informatique ont souhaité, à l’issue de la session, s’orienter dans les métiers du numérique. Vous aussi, venez découvrir ces métiers porteurs, intéressants et sans prérequis !

 

 

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